Rejet de la motion de censure
Les motions de censure n’ont pas été approuvées. Elles auraient abandonné le pays à une improbable coalition de contradictions, réunissant les amis de M. Mélenchon et ceux de Mme Le Pen.
De fautes en erreurs répétées, la politique d’Emmanuel Macron a dramatiquement divisé les Français et fracturé le pays depuis 2017 : nous nous retrouvons aujourd’hui menacés de déclassement. La gravité de cette situation signe l’échec du gouvernement. Notre devoir collectif est désormais de rechercher les voies de l’apaisement.
Les Républicains ont été cohérents avec les principes qu’ils ont toujours défendus et n’ont pas abandonné leur esprit de responsabilité, conformément à la décision prise par notre bureau politique dès le 14 février. Cette réforme des retraites était nécessaire.
Si nous n’avons pas voulu rajouter du chaos au chaos, nous faisons le constat de l’extrême gravité d’une crise qui menace la cohésion nationale.
Nous ne céderons pas aux invectives et aux intimidations de la gauche : je me refuse à livrer la France aux professionnels de l’émeute, de la violence et de la terreur. Nous devons nous opposer avec courage et fermeté aux menées de tous ceux qui prospèrent dans la désespérance et l’anarchie.
Nous trahirions notre histoire et nos valeurs en devenant les alliés de circonstance de ceux qui veulent détruire les institutions que nous avons fondées et en ressuscitant les méandres mortifères de la IVème République.
La vocation d’un parti de droite n’est pas d’être le marchepied de l’extrême-gauche.
Éric Ciotti
Président des Républicains
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