Interview de François GUEANT
Lors de chaque lettre d’information nous aurons une interview d’un candidat aux élections législatives. Nous commençons par François GUEANT qui se présente dans la 4ème circonscription.
HJ: François Guéant, candidat de notre famille politique en juin prochain, comment a commencé votre engagement sur la 4ème circonscription du Morbihan?
Avocat de formation, cela fait maintenant une dizaine d’années que je suis totalement engagé politiquement sur ce territoire. C’est par la bataille pour l’emploi que mon engagement politique a commencé, ce qui m’a conduit à piloter la Mission Locale pour l’Emploi des jeunes de Ploërmel il y a sept ans et en devenir président un an après. Croyez-moi, rien de mieux que l’action sur le terrain et, loin des grands discours, la confrontation aux réalités de l’emploi des jeunes, pour se forger un engagement politique.
C’est sans doute ce qui explique que j’ai choisi de m’impliquer dans la commission Formation lorsque j’ai été élu Conseiller régional de Bretagne en 2010.
Et, face à la crise qui n’épargne pas notre région, c’est aussi sans doute la raison qui m’a conduit à ne pas perdre de temps et à imaginer des leviers nous permettant de recréer de l’emploi, ici, chez nous: c’est le chantier pour l’emploi et la revitalisation de notre territoire que j’ai lancé dès octobre 2010 avec le président du Pays et l’appui des services de l’Etat. Un an après, grâce à l’enveloppe de 4 millions d’euros que nous avons décrochée, 18 projets d’entreprises ont été signés, 78 emplois ont déjà été créés et mon ambition est qu’avant la fin de l’année nous en ayons créé au moins 200.
Je pourrais aussi vous parler de tout le travail de réalisation d’équipements structurants pour notre territoire que conduisent nos maires. Je ne veux pas être trop long, mais là encore, il y a une réponse de terrain aux besoins des gens, des jeunes et des familles, de nos aînés…
HJ: Depuis, vous avez annoncé votre candidature aux législatives puis vous avez reçu l’investiture de notre famille politique: c’est le prolongement naturel de votre engagement?
C’est vrai que ma candidature n’est pas un scoop! J’étais déjà suppléant, en 2007, sur la 4ème circonscription et, avant même que je me porte candidat, la presse annonçait déjà ma candidature… Mais en me portant candidat, j’ai surtout voulu dire tout le sens qu’ainsi je donne à mon engagement: préparer l’avenir de ce territoire dans une démarche d’union et de rassemblement.
En faisant de moi son candidat, suivant en cela la proposition de notre fédération du Morbihan et en présence des élus de notre région, ma famille politique a fait le choix de l’union parce qu’elle a suivi le choix du terrain.
C’est dans le même esprit que nos amis du Nouveau Centre, par la voix du secrétaire général du mouvement centriste, a tenu à faire de ma candidature une candidature de rassemblement en m’apportant son soutien.
HJ: Quelle campagne entendez-vous conduire sur cette 4ème circonscription du Morbihan?
Candidat de l’avenir de ce territoire dans un esprit d’union et de rassemblement, j’entends porter dans cette campagne les valeurs qui sont celles de notre territoire et que je défends au sein du courant humaniste qui est le mien parmi les sensibilités de l’UMP.
Porter ces valeurs et ces convictions, c’est déjà répondre à l’une des aspirations fortes de nos concitoyens: cette exigence d’un débat démocratique plus apaisé, cette conviction que la confrontation démocratique n’exclue pas le respect des personnes, que le débat n’exclue pas le rassemblement. Voilà le ton de la campagne qui sera la mienne!
Une autre conviction: face aux difficultés auxquelles nous sommes confrontés, face au défis qui sont devant nous, nous devons comprendre que la politique a changé d’époque, que le rôle de nos parlementaire est entré dans une nouvelle ère. Je m’explique: on dit souvent que la première qualité pour un élu, c’est d’être à l’écoute de ses concitoyens… Pardon, mais écouter ça ne suffit plus: s’il s’agit d’écouter pour ensuite aller chercher un programme tout fait et des consignes dans les bureaux parisiens d’un parti politique, qu’est-ce qu’écouter veux dire? Si nos concitoyens élisent leur député, c’est pour en faire leur représentant, leur avocat : pour qu’il les écoute, certes, mais pour qu’il fasse entendre leur voix à l’Assemblée nationale! Qu’on les entende et que leur voix pèse!
C’est dans cet esprit que j’appelle à la mobilisation, ici, chez nous, pour faire entendre, au cœur de cette campagne, la voix de ce territoire qui est le nôtre et qui, plus que jamais, a une sensibilité à faire entendre!