Communiqué d’Alain-Michel RICHER
Macron ou le jeu des extrêmes
Pour s’assurer la victoire à cette présidentielle, Emmanuel Macron voulait affronter la candidate de la droite nationale, Marine Le Pen. Et Marine Le Pen est là au second tour.
A force de camper entre les deux extrêmes, Emmanuel Macron a détruit le seul chemin viable vers une alternance raisonnable.
Alors devant une telle éventualité, quel pourra être le choix pour le second tour.
L’espoir ou le désespoir ?
Mais quand on veut appliquer un vrai programme de droite, quand on veut vraiment gouverner à droite, il faut un gouvernement de droite pour conduire la politique de la nation comme le veut la constitution. Ainsi, il nous faudra donc alors remporter les législatives où la force de la droite et du centre non macroniste réside dans les territoires, dans cette proximité qu’ont nos élus avec leurs électeurs.
Mais alors, nous faut-il enjamber ce deuxième tour ou reconduire Emmanuel Macron à la présidence pour qu’il puisse continuer son œuvre de démolisseur, pour qu’il continue de fracturer encore plus la société française, pour qu’il continue de noyer notre culture française dans un multiculturalisme périlleux, pour qu’il continue de laisser sombrer notre pays dans l’insécurité permanente dans certains quartiers, dans certaines villes ?
Il n’y pas de bonne réponse à cette question. Entre deux maux, il nous faudra choisir le moins pire.
Aussi malgré tous nos efforts pour ne pas se retrouver devant une telle situation , et à ce moment où nous pouvions encore faire le choix de la raison, en votant et faisant voter pour la candidate de la droite et du centre non macroniste, Valerie PÉCRESSE, seule candidate qui pouvait nous permettre d’échapper à ce dilemme mortifère, nous n’avons pu réussir à montrer aux français qu’ils devaient faire le choix de Valérie.
A force de ne plus vouloir faire de la politique pour débattre des idées, des projets, des programmes, arrive ce qui devait arriver : l’alternance classique nous est refusée au non du « en même temps », du « ni de droite, ni de gauche ». Alors que restera-t-il à cette majorité d’électeurs qui ne veut plus de ce président qui divise, qui fracture, n’écoute pas ? Enjamber cette élection présidentielle pour remporter les législatives qui s’annoncent plus favorables à l’opposition et pouvoir ainsi appliquer un vrai programme de droite ?
Oui, rien n’est joué à ce jour.
Il est encore temps de prendre en main le destin de la France et de rendre la fierté aux français. En remportant les législatives, et faire honneur à Valérie, notre fierté française qui a porté un programme pour la France.
À ce jour, je suis incapable prendre une position qui me satisfasse. Ce n’est pas la déclaration d’Emmanuel Macron au soir de ce premier tour qui peut nous donner un espoir d’être entendu. Il ne recherchera que quelques débauchages… ou à ne prendre en compte nos propositions qu’en les édulcorant… Quant à Marine Le Pen qui prône aussi l’unité nationale, son programme économique nous fera sombrer dans la faillite, et sa position européenne nous conduira à nous isoler, voir de nous mener à un Frexit.
Alors un vote blanc, à cet instant est une demande de clarification.
Alors attendons de voir comment cette campagne de deuxième tour va se dérouler…
Un peu de réflexion ne nuit pas .