Réunion publique de Valérie Pécresse à Paris
Suivez en direct la réunion publique de Valérie Pécresse à la Mutualité de Paris.
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Dans la préparation des élections législatives, la Commission Nationale d’Investiture des Républicains a souhaité apporter son soutien aux candidats suivants :
AISNE (02)
1ère circonscription : Paul Mougenot (LR)
2ème circonscription : Réservé
4ème circonscription : David Bobin (LR)
5ème circonscription : Jade Gilquin (LR)
COTE-D’OR (21)
1ère circonscription : François-Xavier Dugourd (LR)
2ème circonscription : Réservé
3ème circonscription : Valérie Grandet (LR)
4ème circonscription : Hubert Brigand (LR)
DORDOGNE (24)
1ère circonscription : Elisabeth Marty (LR)
2ème circonscription : Christophe Rousseau (LR)
3ème circonscription : Myriam Thomasson (LR)
DOUBS (25)
1ère circonscription : Michel Vienet (LR)
2ème circonscription : Chafia Kaoulal (LR)
3ème circonscription : Christophe Froppier (LR)
4ème circonscription : Matthieu Bloch (LR)
5ème circonscription : Réservé
FINISTERE (29)
1ère circonscription : Valérie Lecerf-Livet (LR)
4ème circonscription : Marie-Claire Hénaff (LR)
6ème circonscription : Gaëlle Nicolas (LR)
7ème circonscription : Eric Le Guen (LR)
8ème circonscription : Claire Gourlaouen (LR)
GIRONDE (33)
1ère circonscription : Nicolas Florian (LR)
3ème circonscription : Marion Lafuente (LR)
5ème circonscription : Viviane Chaine-Ribeiro (LR)
6ème circonscription : Thomas Dovichi (LR)
7ème circonscription : Benoît Rautureau (LR)
8ème circonscription : Yves Foulon (LR)
9ème circonscription : René Cardoit (LR)
10ème circonscription : Jacques Breillat (LR)
11ème circonscription : Bruna Carla Vallivero-Belmondo (LR)
12ème circonscription : Christiane Dulong (LR)
HERAULT (34)
4ème circonscription : Michel Garcia (DVD)
5ème circonscription : Lewis Marchand (LR)
8ème circonscription : Nathalie Lefeuvre (LR)
9ème circonscription : Virginie Rage-Andrieu (LR)
LANDES (40)
1ère circonscription : Marie-Christine Harambat (LR)
LOIRE-ATLANTIQUE (44)
1ère circonscription : Stéphanie Houël (LR)
2ème circonscription : Foulques Chombart de Lauwe (LR)
3ème circonscription : Sophie Van Goethem (DVD)
4ème circonscription : Sophie Pavageau (LR)
6ème circonscription : Alain Hunault (LR)
7ème circonscription : Bertrand Plouvier (LR)
8ème circonscription : Andréa Porcher (LR)
10ème circonscription : Charlotte Luquiau (LR)
LOT-ET-GARONNE (47)
2ème circonscription : Martine Calzavara (LR)
3ème circonscription : Jean-Louis Costes (LR)
MAINE-ET-LOIRE (49)
1ère circonscription : Roch Brancour (LR)
2ème circonscription : Maxence Henry (LR)
3ème circonscription : Réservé
4ème circonscription : Régine Catin (LR)
MOSELLE (57)
1ère circonscription : Marie-Louise Kuntz (LR)
2ème circonscription : Thierry Hory (LR)
3ème circonscription : Nathalie Colin-Oesterlé (Les Centristes)
4ème circonscription : Réservé
SARTHE (72)
1ère circonscription : Fabienne Labrette-Menager (LR)
2ème circonscription : François Le Forestier (LR)
3ème circonscription : Béatrice Latouche (DVD)
4ème circonscription : Emmanuel Franco (DVD)
5ème circonscription : Réservé
SEINE-MARITIME (76)
1ère circonscription : Marie-Hélène Roux (LR)
2ème circonscription : Jonas Haddad (LR)
5ème circonscription : Eddy Lefaux (LR)
6ème circonscription : Robin Devogelaere (Les Centristes)
7ème circonscription : Jacques Forestier (LR)
10ème circonscription : Pascal Houbron (Les Centristes)
YVELINES (78)
5ème circonscription : Alexandra Dublanche (LR)
8ème circonscription : Réservé
10ème circonscription : Anne Cabrit (LR)
11ème circonscription : Réservé
VIENNE (86)
1ère circonscription : Sylviane Mauxion (LR)
2ème circonscription : Anthony Lhermitte (LR)
3ème circonscription : Léonard Zerbib (LR)
4ème circonscription : Anne-Laurence Bourat (Les Centristes)
YONNE (89)
1ère circonscription : Réservé
2ème circonscription : Réservé
3ème circonscription : Gilles Pirman (LR)
SEINE-SAINT-DENIS (93)
1ère circonscription : Sophia Bahri (LR)
2ème circonscription : Sinaa Thabet (LR)
3ème circonscription : Marie-Blanche Pietri (LR)
4ème circonscription : Marie-Claude Goureau (LR)
5ème circonscription : Réservé
6ème circonscription : Ling Lenzi (LR)
7ème circonscription : Julien Guillot (LR)
8ème circonscription : Alex Bonneau (LR)
9ème circonscription : Roberson Pierre (LR)
10ème circonscription : Réservé
12ème circonscription : Franck Barth (LR)
VAL-D’OISE (95)
1ère circonscription : Réservé
2ème circonscription : Caroline Berdou (LR)
3ème circonscription : Sarah Nerozzi-Banfi (LR)
4ème circonscription : Patrick Boullé (LR)
5ème circonscription : Gilles Savry (LR)
6ème circonscription : Nicolas Flament (LR)
7ème circonscription : Martine Bidel (LR)
9ème circonscription : Anthony Arciero (LR)
10ème circonscription : Patricia José (LR)
FRANÇAIS ETABLIS HORS DE FRANCE (FEHF)
2ème circonscription : Bertrand Dupont (LR)
3ème circonscription : Artus Galiay (LR)
5ème circonscription : Laurent Goater (LR)
6ème circonscription : Régine Mazloum-Martin (LR)
7ème circonscription : Aurélie Fondecave (LR)
8ème circonscription : Réservé
10ème circonscription : Aurélie Pirillo (LR)
11ème circonscription : Catya Martin (LR)
L’article Décision de la Commission nationale d’investiture est apparu en premier sur les Républicains.
Défense des frontières, politique migratoire, Green Deal, création de champions industriels… Alors que la France s’apprête à prendre pour six mois la présidence du Conseil de l’Union européenne, la candidate Les Républicains à la présidentielle détaille, dans une tribune au « Monde », les grandes lignes de son projet.
Le 1er janvier, la France prendra la présidence du Conseil de l’Union européenne (UE) pour une période de six mois. Emmanuel Macron a refusé de modifier ce calendrier qui télescope la campagne de l’élection présidentielle, au risque d’affaiblir les intérêts de la France. A mon arrivée à l’Elysée, je profiterai de cette présidence pour dessiner avec tous nos partenaires une nouvelle exigence européenne.
Le Brexit a montré que, comme toutes les constructions humaines, l’UE était mortelle et qu’elle pouvait se dissoudre si elle ne savait plus répondre aux aspirations des peuples. La crise liée au Covid-19, la stratégie d’influence des grandes puissances (Etats-Unis, Chine, Russie), nous montrent, en parallèle, que sans l’Europe, nous ne parviendrons plus à peser sur les choix stratégiques du monde et que nous serons conduits au mieux à l’effacement, au pire à la domination.
Vingt-sept nations vivant ensemble, en paix. Vingt-sept peuples libres de circuler, vingt-sept jeunesses libres de se rencontrer et de s’aimer, sans barbelés. On ne dira jamais assez que l’Europe est une exception historique qui mérite d’être protégée. Mais une Euro
Refondre l’accord de Schengen
Face à tous ces défis, j’en appelle à un sursaut européen. Si nous persistons dans l’angélisme, si nous continuons à nous comporter comme le ventre mou de la mondialisation, nous tomberons dans les oubliettes de l’histoire. Il faut sortir de cette « Europe naïveté » pour construire avec nos partenaires une « Europe fierté ».
Cela passe d’abord par une Europe qui sait défendre ses frontières. Je proposerai la refonte de l’accord de Schengen et de la politique migratoire européenne en révisant la directive Retours [qui harmonise, depuis 2008, les règles d’expulsion des sans-papiers dans l’UE], en systématisant le contrôle biométrique de tous ceux qui souhaitent entrer sur notre territoire et en accélérant le recrutement des 10 000 gardes-frontières de Frontex [l’agence de surveillance des frontières de l’UE].
Je proposerai également qu’il soit mis fin aux élargissements de l’UE, notamment pour la Turquie, pour laquelle le processus est aujourd’hui uniquement suspendu. Les aides à la pré-adhésion (15 milliards d’euros) pourront ainsi être redéployées sur d’autres priorités européennes.
Enfin, parce qu’avec l’Afrique nos destins sont liés et que le développement économique est un meilleur rempart que les barrières face à la pression migratoire, je proposerai avec l’Allemagne d’amplifier un plan Marshall pour ce continent, adossé notamment aux entreprises européennes.
Poursuivre la politique du Green Deal
L’Europe doit aussi assumer sa puissance. Face à des empires qui ne servent que leurs intérêts, notre ADN doit être la protection des Européens en assumant sans complexe la préférence européenne dans les marchés publics et la réciprocité dans les échanges internationaux.
Il faut poursuivre et amplifier la politique du Green Deal (le pacte vert) et maintenir l’Europe à l’avant-garde de la lutte contre le réchauffement climatique. C’est la grande ambition de notre époque, l’Europe et la France doivent être aux avant-gardes !
Parce que nous sommes le continent le plus avancé en la matière, nous devons construire une barrière écologique à nos frontières en mettant en place une taxe carbone pour les produits importés. Nous devons capitaliser sur nos atouts, comme l’hydrogène ou le nucléaire – qui doit absolument être reconnu comme une activité économique durable pouvant bénéficier des « financements verts ».
Notre indépendance alimentaire et le soutien à nos agriculteurs ne peuvent plus passer au second plan et doivent redevenir un objectif prioritaire dans le cadre de la politique agricole commune.
Nous devons utiliser tous les leviers pour construire des champions industriels européens dans les secteurs d’avenir (véhicules du futur, énergies vertes, numérique et « cloud souverain », lanceurs spatiaux réutilisables, ordinateur quantique…), au lieu d’entraver nos fleurons par des règles anticoncurrence ou des normes qui conduisent à les fragiliser et à les faire racheter par les Américains ou les Chinois.
Parce que seule l’Europe peut résister à des gigantesques plates-formes numériques qui sont devenues plus puissantes que certains Etats, nous devons aller plus vite et plus loin face aux Gafam [Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft] et aux BATX [Baidu, Alibaba, Tencent et Xiaomi]. Internet ne peut plus être le Far West !
Face à la prolifération de messages haineux sur les réseaux sociaux et de ventes de produits dangereux ou contrefaits sur les places de marché en ligne, l’UE doit contraindre les plates-formes – qui ne doivent plus être légalement considérées comme de simples hébergeurs de contenus – à coopérer avec les autorités judiciaires nationales.
Une Europe puissance, c’est aussi une Europe qui harmonise ses règles sociales pour éviter les effets de « dumping » entre pays membres qui déstructurent les peuples et fragilisent le projet européen.
Coordonner nos politiques de santé publique
Enfin, la crise sanitaire a montré combien, face aux pandémies, une force de protection civile et une politique de santé publique en matière de recherche et d’industrie du médicament, coordonnées au niveau européen, étaient nécessaires. Les vaccins sont sortis de cerveaux européens mais ont été produits par des industriels américains. Nous devons nous réapproprier ces savoir-faire.
De son côté, la France doit mieux défendre ses intérêts qu’elle ne l’a fait ces dernières années. Je défendrai ardemment les licences de nos pêcheurs menacés par l’attitude du gouvernement de Boris Johnson à la suite du Brexit. J’engagerai la renégociation des rabais financiers dont bénéficient encore certains Etats membres, alors que le départ du Royaume-Uni en a supprimé le fondement.
Les coopérations industrielles doivent, elles aussi, être mieux équilibrées. La France est le pays qui assume la plus grande part de la défense européenne. Il n’y a donc pas de raison que les projets d’avion ou de char de combat du futur ne profitent pas davantage à notre industrie et à nos emplois. Enfin, la France doit mieux défendre la singularité de ses principes républicains, comme la laïcité, en n’hésitant pas à invoquer son identité constitutionnelle face à l’empiétement des jurisprudences européennes.
Mais pour peser en Europe, la France doit en finir avec cette image d’arrogance qui lui colle à la peau depuis le début de la présidence Macron. On ne peut pas demander aux autres ce qu’on ne s’impose pas à soi-même. La voix d’Emmanuel Macron pèserait davantage si le président français n’attendait pas l’aumône de ses partenaires pour financer son plan de relance, plan qu’il est incapable de payer lui-même faute d’avoir mené les réformes indispensables à notre pays, comme celle des retraites. Et l’endettement européen n’est que le prélude à de nouvelles taxes européennes.
Je redonnerai de la crédibilité à notre voix en remettant notre pays sur les rails de la réforme avec le courage et la volonté de faire.
L’influence européenne ne se construit pas en donnant des leçons, mais en construisant des coalitions et en occupant tous les terrains. Chacun de mes grands ministres aura à ses côtés un secrétaire d’Etat chargé d’aller défendre les intérêts de son ministère à Bruxelles. Chaque haut fonctionnaire devra faire un passage par les institutions européennes. L’Europe doit être un lieu clé, pas un refuge pour des conseillers en disgrâce. Je commencerai ce travail dès les prochaines semaines, en me rendant dans plusieurs capitales européennes pour porter mes idées et écouter nos partenaires.
Notre Europe doit comprendre qu’elle défend une civilisation qui joue son destin dans un monde dangereux qui ne fera pas de cadeaux aux assoupis, ni aux candides. Je veux renforcer l’Europe, pas la fuir, comme certains. Je veux une préférence européenne, pas le repli national. Je me battrai pour la force de l’Europe comme pour la force de la France car on n’est respecté des autres que si l’on est fort chez soi.
La France en tête et l’Europe au premier rang, voici ma boussole. Il n’y aura pas de fierté française sans fierté européenne !
L’article Valérie Pécresse : « Je me battrai pour la force de l’Europe comme pour la force de la France » est apparu en premier sur les Républicains.
Eric Ciotti, député des Alpes-Maritimes, invite les électeurs de droite tentés par Le Pen ou Zemmour, à soutenir Valérie Pécresse, présentée comme la meilleure option pour faire face à Emmanuel Macron.
Vous avez émis plusieurs réserves au lendemain du congrès LR. Êtes-vous rassuré sur la tonalité de la campagne ?
Je souhaite la victoire de Valérie Pécresse et je m’y emploierai de toutes mes forces. Je le souhaite ardemment pour la France, je suis convaincu que si Emmanuel Macron était réélu notre pays ne pourrait pas supporter quinze années de gestion Hollande-Macron. J’ai toujours dit dans cette campagne que seul un candidat issu de la droite républicaine pouvait battre Emmanuel Macron. Valérie Pécresse possède toutes les qualités pour cela. Elle est celle dont le projet était le plus proche du mien, sur le plan économique et régalien. Sa déclaration samedi soir a pu être mal comprise. Beaucoup de mes soutiens ont été inquiets. Les choses ont depuis été clarifiées. Il n’y aura pas l’ombre d’une feuille de papier à cigarette entre Valérie Pécresse et moi. On n’a donc aucune difficulté à se retrouver avec Valérie. Nous nous connaissons depuis longtemps, nous étions tous les deux auprès de François Fillon dès 2012.
Sur quoi se jouera cette présidentielle selon vous ?
Je suis convaincu que cette élection se jouera pour beaucoup au premier tour à droite. La priorité est donc de faire revenir vers nous des électeurs de droite qui sont partis chez Emmanuel Macron, Marine Le Pen ou sont tentés par Éric Zemmour. Pour cela, il faut que la droite soit forte, qu’elle ne s’excuse pas d’être elle-même et qu’elle ne se dilue pas. Le pays n’a jamais été autant à droite ; les idées que j’ai incarnées au congrès, et qui ont recueilli près de 40 % des suffrages, sont indispensables pour bâtir la victoire. Face à la peur du déclassement national et de la perte d’identité, les Français demandent plus de sécurité, moins d’immigration et moins d’impôts pour plus de pouvoir d’achat. C’est ce message que je veux porter. L’heure est à la mobilisation générale, on a quatre mois pour gagner, et je serai en première ligne du combat. Valérie Pécresse peut compter sur ma loyauté absolue.
Que dites-vous à vos soutiens tentés par Éric Zemmour ?
Je leur dis que seule Valérie Pécresse sera en mesure de battre Emmanuel Macron, les enquêtes d’opinion le montrent clairement. Par contre n’attendez pas de moi que je me mêle à la meute. J’ai été extrêmement choqué par les attaques physiques qu’Éric Zemmour a subies sans que cela ne suscite la moindre réaction au plus haut sommet de l’État. Pour tout autre candidat, il y aurait eu légitimement une émotion nationale. Je considère que l’intérêt qu’a suscité Éric Zemmour traduit d’abord le baromètre des peurs et des inquiétudes des Français à travers son constat sur le déclin et le déclassement. Ce constat, je le partage. Au-delà du constat, pour redresser la France il faut surtout une équipe, un projet et une espérance. Alain disait que le pessimisme est d’humeur, l’optimisme est de volonté. Avec Valérie Pécresse nous porterons l’optimisme du redressement pour valoriser tous les atouts et les talents français.
Regrettez-vous que LR ait retiré à Guillaume Peltier son titre de vice-président ?
À la tête d’un parti, il doit y avoir une équipe cohérente. Christian Jacob en est le chef, je lui rends hommage pour ce qu’il a fait à la tête de notre parti. Dans une direction, il ne peut y avoir des courants et des tendances. Guillaume Peltier, qui est mon ami, reste membre du bureau politique, où il peut faire entendre sa voix.
Emmanuel Macron appelle à ne pas « manipuler (ni) agiter et revoir » l’histoire. Comment accueillez-vous cette déclaration ?
Le grand fossoyeur, le grand manipulateur de notre histoire c’est Emmanuel Macron. Quand on accuse à des fins électoralistes son propre pays de prétendus crimes contre l’humanité en Algérie, on devrait se garder de donner des leçons en la matière.
Faut-il construire une « digue » entre Éric Zemmour et LR, comme le réclament certains élus ?
Ces mots que je n’aime pas ont été inventés par ceux qui ont joué de l’extrême droite comme d’une assurance-vie politique, Emmanuel Macron en premier. Pour ma part, la seule chose qui m’intéresse c’est de m’adresser à tous les électeurs avec respect. Je prends pour modèle la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007, la seule qui a fait reculer le Front national. Mon succès au premier tour s’explique aussi par le fait que j’ai abattu les totems du politiquement correct et que j’ai voulu rompre avec certains tabous en parlant d’identité civilisationnelle, de priorité et de fierté nationales. Tout l’enjeu pour nous est de ramener aujourd’hui auprès des Républicains les Français que nous avons déçus. Si nous mettons entre eux et nous des barrages, on ne pourra pas les faire revenir, on ne pourra pas gagner. Je dis aux électeurs de droite tentés par Le Pen ou Zemmour : si vous voulez battre Macron, revenez à la maison et votez Valérie Pécresse.
Vous avez relancé votre parti À droite !. Est-ce une volonté de vous émanciper de LR ?
C’est un mouvement qui a pour vocation de rassembler les soutiens qui se sont exprimés en ma faveur pendant le congrès. Je veux qu’ils puissent continuer à échanger ensemble, à être force de propositions au sein des Républicains. Cette structure existe depuis dix ans au plan local dans les Alpes-Maritimes. Ce n’est en rien une structure qui exprime la moindre différence avec Les Républicains, qui est ma seule famille. Mon ambition, c’est de structurer l’espérance qui s’est levée pendant ma campagne pour porter demain des propositions fortes pour les étapes à venir. Les forces qui se sont fédérées autour de moi devront demain être entendues à leur juste place.
Quelle place occuperez-vous dans la campagne ?
Je m’impliquerai avec toute mon énergie dans la campagne. Je veux travailler sur les idées. Valérie Pécresse a indiqué que je serai un des piliers de sa campagne. Elle souhaite reprendre ma proposition de diminution des droits de succession et de donation, qui porte les valeurs de transmission. C’est pour moi très important de mettre un terme à cet impôt sur la mort qui pénalise injustement beaucoup de familles et d’entreprises. J’ai proposé par ailleurs à Valérie Pécresse de défendre et faire voter, très vite, dès son élection, une grande loi d’orientation et de programmation intérieure sur la sécurité et la justice. Depuis cinq ans, la majorité procrastine sur ce texte, allant de livre blanc en « Beauvau », qui ne sont que de simples gadgets de communication. Ce texte, je l’ai déjà préparé.
L’article Eric Ciott : « Cette élection présidentielle se jouera au premier tour à droite » est apparu en premier sur les Républicains.
Ce mercredi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement, cinq sénateurs du groupe les Républicains ont interpellé l’exécutif.
Pour commencer, Pascale Gruny, sénatrice de l’Aisne, a interpellé le ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance sur la situation du secteur de l’hôtellerie, de la restauration et de l’événementiel face à la cinquième vague de la Covid-19.
“C’est une vraie catastrophe pour des secteurs qui entament la période la + importante de l’année, à peine remis des 1e vagues du #Covid-19″ @PascaleGruny02 interpelle le gvt sur le sort des restaurateurs, professionnels de l’événementiel et exploitants… https://t.co/X3sZqB3sC5
— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) December 8, 2021
Chantal Deseyne, sénatrice d’Eure-et-Loir, a interrogé le Premier ministre sur l’organisation de la campagne de vaccination contre le coronavirus.
“Sans concertation avec les maires, vous décidez que les + de 65 ans peuvent aller se faire vacciner sans RDV, et cedès le lendemain de votre annonce!” C. Deseyne dénonce l’absence de concertation du gvt avec les élus alors que #vaccins & soignants manq… https://t.co/7i7PGjk8QJ
— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) December 8, 2021
Jacqueline Eustache-Brinio, sénatrice du Val-d’Oise, a questionné le ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports sur la situation des enseignants.
“Comment pouvez-vous, dans un contexte extrêmement compliqué pour eux, rassurer les #enseignants quant à leur #libertedexpression, et leur assurer un soutien sans faille ?” J. Eustache-Brinio interroge le gvt, un peu plus d’un an après l’assassinat de #… https://t.co/ULJnVHJquP
— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) December 8, 2021
Jean-Marc Boyer, sénateur du Puy-de-Dôme, a interpellé le secrétaire d’État auprès de la ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, chargé de la Ruralité sur l’urbanisme en zone rurale.
“71% de l’ #artificialisation des sols est réalisée par 10% des communes en métropole. Pourtant, la #ruralité se trouve amputée de 60% de surface constructible !” @BoyerJ_M interpelle le gvt. #QAG https://t.co/qx5TyLugag
— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) December 8, 2021
Pour finir, Béatrice Gosselin, sénatrice de la Manche, a interrogé le ministre des Solidarités et de la Santé sur la situation de l’hôpital.
“Quelles actions entendez-vous mener pour que l’égalité de chance en #santé soit vraiment une réalité pour tous ?” Béatrice Gosselin interpelle le gvt sur les #desertsmedicaux. #QAG https://t.co/Ea8QwaHmZY
— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) December 8, 2021
L’article Nos sénateurs interrogent le gouvernement est apparu en premier sur les Républicains.
Ce mardi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, six députés du groupe les Républicains ont interpellés l’exécutif.
Pour commencer, Robin Reda, député de l’Essonne, a interpellé le Premier ministre sur la campagne de vaccination.
@robinreda: “Pour endiguer la 5ème vague, la vaccination reste cruciale. Or, les retards de vaccination nous exposent, et nous empêchent de stopper la circulation du virus. Ils nous font craindre le pire pour l’hôpital alors que 20% des lits ont été fermés faute de personnel!” pic.twitter.com/uxKDNilInX
— Députés Les Républicains (@Republicains_An) December 7, 2021
Michel Herbillon, député du Val-de-Marne, a questionné le Premier ministre sur le référendum en Nouvelle-Calédonie.
Michel Herbillon : “Dimanche prochain, les habitants de Nouvelle Calédonie vont devoir se prononcer sur leur souhait de rester ou non Français. Or, monsieur le Premier Ministre, je vous le dis avec gravité : votre silence, absolument assourdissant, sur ce sujet est une faute” pic.twitter.com/egnnlB2GVf
— Députés Les Républicains (@Republicains_An) December 7, 2021
Marie-Christine Dalloz, députée du Jura, a interrogé le Premier ministre sur les finances publiques.
Marie-Christine Dalloz: “Le quinquennat s’achève, les milliards pleuvent, et le désastre budgétaire est réel. Nos finances publiques n’ont jamais été autant dégradées. 100 milliards d’euros de dettes ont été masqués par un mécanisme déjà dénoncé en 2016 par la Cour des Comptes” pic.twitter.com/XkAsJVaVIx
— Députés Les Républicains (@Republicains_An) December 7, 2021
Isabelle Valentin, députée de Haute-Loire, a interpellé le Premier ministre sur les financements promis par le Ségur de la Santé.
@isavalentin43: “Les financements promis par le Ségur de la santé sont inéquitables. De nombreux métiers sont complètements oubliés comme ceux des services à la personne. Le secteur du grand âge attend une véritable réforme. Quels moyens humains et matériels donnerez-vous?” pic.twitter.com/8JKCRL9T7R
— Députés Les Républicains (@Republicains_An) December 7, 2021
Nicolas Forissier, député de l’Indre, a interrogé le Premier ministre sur le développement éolien.
@N_Forissier: “La semaine dernière, le projet de loi 3DS a été examiné. Pour le développement éolien, il ne tient pas compte des recommandations des territoires. Mais la réalité, c’est par exemple les habitants de Saint-Pierre-Aigle qui votent à 96% “non” contre les éoliennes!” pic.twitter.com/lyDA8RhMLI
— Députés Les Républicains (@Republicains_An) December 7, 2021
Pour finir, Frédéric Reiss, député du Bas-Rhin, a questionné le Premier ministre sur les fournisseurs d’électricité aux entreprises.
Frédéric Reiss: “Ma question, M. le Premier ministre, concerne les fournisseurs d’électricité aux entreprises. La récente faillite d’Hydrocution inquiète l’ensemble du monde économique. De manière générale, comment pourra-t-on éviter la casse et de nouveaux dépôts de bilan?” pic.twitter.com/VvFvPPcbHE
— Députés Les Républicains (@Republicains_An) December 7, 2021
L’article Nos députés interrogent le gouvernement est apparu en premier sur les Républicains.
« Je ne changerai pas ma ligne », prévient-elle, avant de brosser Emmanuel Macron en « président du zigzag et de la godille politique ».
Et maintenant ? Quelles sont vos priorités pour les prochains jours ?
C’est une nouvelle histoire qui commence. Je veux redonner l’espoir à tous ceux qui n’y croient plus, être la candidate des solutions concrètes et de la vie quotidienne. Trop de Français sont désespérés : ceux qui n’arrivent pas à joindre les deux bouts et qui voient le déclassement économique de leur pays fermer leur usine ou menacer leur ferme, ceux qui se sentent menacés par la montée de la violence et du séparatisme islamiste, insécurisés dans leur mode de vie et leurs valeurs par une immigration incontrôlée. Pour eux, je vais porter un projet puissant de rupture. Emmanuel Macron, c’est le président du zigzag et de la godille politique. La France prend des camouflets, et il donne des leçons. Il nous a menés dans le mur de la dette et des impôts, à une société où il n’y a plus de respect et d’autorité. Il faut y mettre un terme et ce sera ma mission.
Quelle place comptez-vous accorder dans votre campagne à vos ex-adversaires du congrès LR ?
Je prends la tête d’une formidable équipe de France, à la fois diverse et très professionnelle. Eric Ciotti, Michel Barnier, Xavier Bertrand et Philippe Juvin, et tous nos talents dans nos territoires : ensemble, ils incarnent la diversité des sensibilités de la droite. Je les respecterai toutes. J’irai aussi présenter ma candidature aux familles centristes, tout comme je veux m’adresser aux républicains de tous bords qui ont envie de trouver une troisième voie face aux démagogues et aux extrémistes. Mais je ne transigerai pas avec la vérité et je n’esquiverai pas les questions difficiles. Je ne dirai pas forcément aux Français ce qu’ils ont envie d’entendre.
Allez-vous adapter votre projet pour intégrer les propositions des autres candidats du congrès ?
Des propositions fortes ont été avancées lors de cette primaire. Je veux y puiser celles qui me paraissent le plus efficaces. Mais je ne changerai pas ma ligne. Elle est clairement de droite, forte sur le régalien, forte sur les libertés, et forte sur le social avec ma proposition d’augmenter de 10% les salaires nets jusqu’à 3.000 euros. Ma droite est gaulliste, libérale et sociale. C’est mon ADN. Le défi climatique est aussi un fil rouge de mon programme, tout comme la réduction des inégalités, entre Français de toutes origines, entre urbains et ruraux.
Pourquoi choisir Saint-Martin-Vésubie pour votre premier déplacement de candidate ?
Ce village incarne la France, celle des Justes parmi les nations qui ont protégé des Juifs pendant la guerre, une France courageuse et fidèle à ses valeurs. C’est aussi un village martyr qui a subi des inondations catastrophiques, et je veux mettre l’urgence climatique au cœur de mon projet. Evidemment, cette visite est aussi un signal envoyé à Eric Ciotti. Je l’ai dit : je veux rassembler toutes les sensibilités de la droite. D’ailleurs, je mènerai cette semaine, avec tous les candidats de la primaire, plusieurs déplacements dans des lieux symboliques de la France que je veux incarner. Une France grande sans être arrogante, une France de tous les possibles. J’ai rendez-vous avec les Français. Et je vais mettre les bouchées doubles.
Vous n’êtes encore qu’à 10 % dans les intentions de vote. Battre Macron, est-ce vraiment possible ?
Oui, je peux battre Emmanuel Macron. Je crois à la puissance de mon projet, à la dynamique d’une belle équipe. C’est une longue marche qui commence. Un autre chemin est possible pour la France. Les sondages n’ont jamais fait l’élection.
Pourquoi les électeurs de Macron vous préféreraient-ils ?
Parce qu’ils deviennent peu à peu lucides sur son bilan. Il a cramé la caisse et décidé de léguer aux générations futures tous les problèmes de la France : dette, déficit de la balance commerciale, impôts, services publics à bout de souffle, crise d’autorité chronique. La France est abîmée, clivée. Il faut tout réparer.
Eric Zemmour tient son premier meeting dimanche. Que dites-vous à ceux qui ont envie de voter pour lui ?
Dans l’histoire de France, les diviseurs n’ont jamais été les sauveurs. Les marchands de peur n’apportent pas de solutions. La seule alternance crédible, c’est une droite républicaine rassemblée.
Eric Zemmour a appelé les électeurs d’Eric Ciotti à le rejoindre. Que lui répondez-vous ?
C’est peine perdue. La droite est debout. Elle est de retour !
Marine Le Pen, Anne Hidalgo, et maintenant vous : 2022, c’est l’année des femmes ?
Dans le parti du général de Gaulle, de Jacques Chirac, de Nicolas Sarkozy, c’est une grande première. Les militants ont considéré que les valeurs de la droite – autorité, liberté, dignité – pouvaient être incarnées au plus haut niveau par une femme. Le plafond de verre s’est brisé. C’est pour moi un honneur et une immense responsabilité. Je serai à la hauteur. Je ne suis pas une héritière comme Marine Le Pen. Je me suis faite à la force des batailles gagnées, y compris les plus difficiles.
Sur votre affiche de campagne, vous jouez avec l’image de Marianne. Vous vous prenez pour Marianne ?
[Elle sourit.] J’ai failli m’appeler Marianne ! Car je suis née un 14 juillet… Ce portrait m’a été offert par un artiste à la fin de ma campagne régionale. Marianne symbolise la France bleu, blanc, rouge que j’aime, la République aussi. La République a besoin d’être défendue, et je n’aurai pas la main qui tremble.
Vous avez décidé d’annuler le meeting prévu samedi. Le Covid menace-t-il déjà votre campagne ?
Nous sommes le parti de la responsabilité. Il n’est pas question d’organiser, comme d’autres, des meetings sans passe sanitaire à 15.000 personnes, qui risquent de se transformer en clusters. S’il faut adapter notre campagne à la situation sanitaire, nous le ferons. Nous ne priverons pas les Français de ce grand moment démocratique.
Qui avez-vous appelé juste après votre victoire ?
Il y avait déjà beaucoup de monde autour de moi : les autres candidats, ma famille, Christian Jacob, Gérard Larcher et Bruno Retailleau… Mon premier coup de fil a été pour Nicolas Sarkozy.
Que vous a-t-il dit ?
« Félicitations » ! Je garderai le reste de notre conversation pour moi.
Qu’avez-vous ressenti quand vous avez su que vous alliez être la candidate de LR ?
Une grande émotion. Ce sont vingt ans de vie qui se résumaient à un seul vote. J’ai pensé à toutes les femmes de ma famille, qui étaient de fortes personnalités mais que la société mettait à l’époque au second plan. Aux hommes de ma famille aussi, qui m’ont aidée à devenir moi-même. A Jacques Chirac, et à tous ceux qui m’ont fait confiance. Sans elles et sans eux, rien n’aurait été possible.
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Finaliste du congrès, Eric Ciotti, député des Alpes-Maritimes, considère que ses « idées ont triomphé ».
Vous serez avec Valérie Pécresse, lundi, dans votre village de Saint-Martin-Vésubie (Alpes-Maritimes). Pourquoi un tel choix ?
C’est le fruit d’une réflexion commune. Je m’étais engagé à venir en Ile-de-France si je gagnais. Et Valérie Pécresse, à se rendre à Nice et à Saint-Martin-Vésubie si elle l’emportait. Notre famille doit être unie. Et même très unie.
Serez-vous à son côté durant toute la campagne ?
Je serai au côté de Valérie Pécresse, dans l’unité de notre famille politique telle que Christian Jacob, notre président, l’a permise et voulue. Ce fut une campagne respectueuse, qui a permis de poser des différences et de porter les valeurs d’une droite forte, qui seront la condition essentielle et même indispensable de notre victoire. La campagne présidentielle se gagnera à droite, c’est cette ligne que je vais tenir. J’ai une responsabilité : 39 % des militants m’ont fait confiance. Au second tour, quasiment tous les autres candidats étaient contre moi. Malgré cela, 40.000 adhérents m’ont apporté leurs suffrages. C’est une force qui ne pourra être ignorée. Et si elle l’était, cela nous conduirait à la défaite.
A quoi doit s’atteler la candidate dans les prochains jours ?
Valérie Pécresse doit aujourd’hui porter des valeurs fortes, autour de la restauration de l’autorité républicaine, de la défense de notre identité, de la promotion de la liberté… Nous allons travailler ensemble. Je souhaite qu’elle reprenne certaines de mes idées, comme la suppression des droits de succession, la baisse massive de l’impôt sur le revenu, le retour de la double peine, la mise en place de conditions différentes d’acquisition de la nationalité française… Ces propositions ont nourri ma victoire au premier tour. Dans un pays qui vote aujourd’hui à 40% à la droite de la droite, l’élection se joue de ce côté-ci. Il faut être là pour l’emporter. Et nulle part ailleurs.
Quel rôle comptez-vous jouer dans la campagne présidentielle ? Pourriez-vous être son ministre de l’Intérieur dans un futur gouvernement ?
Ne brûlons pas les étapes! Aujourd’hui, nous devons bâtir la victoire. Je prendrai ma part. Mais ce sera à la candidate, puis à la présidente, de préparer son équipe. Mais si mes idées n’ont pas la place accordée par les militants, nous n’aurons aucune chance de gagner. Le pays n’a jamais penché autant à droite. Dire qu’on gagne au centre est une chimère qui nous a trop souvent fait perdre. Les Français veulent qu’on rétablisse l’ordre républicain, qu’on lutte contre l’immigration de masse, qu’on empêche la montée de l’islam politique, qu’on arrête de dépenser l’argent public financé par des impôts qui asphyxient les ménages et les entreprises. Nous n’en sortirons qu’au prix d’une politique courageuse. L’eau tiède, le centre, l’immobilisme, c’est le macronisme. Ça n’est pas l’histoire de notre famille, ni celle du général de Gaulle, de Nicolas Sarkozy, qui ont eu le courage de l’action dans des moments difficiles, là où Emmanuel Macron n’a que le monopole de la communication impuissante et stérile.
Serez-vous à Valérie Pécresse ce que Sandrine Rousseau est à Yannick Jadot, un aiguillon radical ?
Je ne crois pas que la comparaison soit très flatteuse… Valérie Pécresse a aujourd’hui une immense responsabilité. Yannick Jadot ne peut pas devenir président de la République. Valérie Pécresse, si. A elle de définir là où elle veut mettre le cap. Pour moi, il doit être clairement à droite.
Faut-il qu’elle droitise son discours pour concurrencer Marine Le Pen et Eric Zemmour ?
Valérie Pécresse est celle dont, personnellement, je suis le plus proche et dont le projet ressemble le plus au mien sur les plans régalien et économique. J’avais plus de différences avec Xavier Bertrand, dont les propositions économiques me paraissaient ne correspondre en rien à ce dont le pays a besoin. Le fait qu’on soit arrivés en tête tous les deux témoigne du succès d’une ligne qui se situe clairement à droite. Ensemble, nous devons démontrer la mystification du pouvoir macronien, qui laisse entendre qu’il conduit une politique de droite alors que jamais son action et ses résultats n’en ont été aussi éloignés : quand on est de droite, on n’augmente pas la dette publique et les impôts, on ne laisse pas les flux migratoires franchir des records, ni la violence prendre le pouvoir dans 500 quartiers de la République, et on ne refuse jamais de combattre les signes de conquête de l’islamisme.
Valérie Pécresse est-elle une candidate dangereuse pour Emmanuel Macron ?
Bien sûr! Elle incarne la modernité, c’est une belle image d’avoir une candidate. Elle porte un projet d’autorité qu’elle doit encore renforcer, et de liberté économique.
N’est-elle pas trop « Macron-compatible » ?
Je ne le crois pas. J’ai défendu une ligne d’étanchéité totale avec le macronisme. J’en serai le garant. Car Macron incarne le déclin de la France. Et jamais je ne m’associerai à une politique qui considère que la France est coupable de crimes contre l’humanité ou que nous sommes un pays multiculturel.
Qu’est-ce qui pourrait faire perdre la droite en 2022 ?
Qu’elle ne soit pas elle-même! Quand la droite est de droite, il n’y a pas de place pour l’extrême droite. Quand elle est au centre, elle se dilue dans le macronisme. J’ai incarné cette ligne d’une droite fière, qui casse les tabous du politiquement correct et fracture le mur idéologique dans lequel on nous avait enfermés. Même si je ne gagne pas ce congrès, mes idées ont triomphé.
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Du vendredi 3 décembre 08H00 (heure de Paris) au samedi 4 décembre 14h00 (heure de Paris), près de 140 000 adhérents étaient appelés à désigner le candidat des Républicains à la présidence de la République.
Lors de ce 2nd tour, la participation s’est élevée à 82,12%.
>> Télécharger la liste du taux de participation par fédération
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Du vendredi 3 décembre 08h00 (heure de Paris) au samedi 4 décembre 14h00 (heure de Paris), 139 742 adhérents Les Républicains étaient appelés à voter pour désigner le candidat du mouvement à la Présidence de la République à l’occasion d’un scrutin électronique.
Résultats :
En conséquence, Valérie PÉCRESSE est désignée candidate Les Républicains à la présidence de la République.
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