La rentrée politique de l’UMP en Morbihan
En Morbihan, la rentrée de l’UMP s’est déroulée samedi midi à Locoal-Mendon. A l’ordre du jour, le Comité départemental devait agréer la nomination d’Olivier COULON au poste de Secrétaire Départemental. Le choix a été approuvé à l’unanimité.
A moins de six mois des élections municipales, ce dernier en a profité pour réaffirmer son soutien aux listes UMP et dénonce le recours systématique aux hausses d’impôts dans certaines communes gérées par les socialistes. Les morbihannais souhaitent la stabilisation des taux des taxes dites « ménages » fixées par les communes.
De même, il constate que les politiques menées par le Gouvernement actuel ne sont plébiscitées pas dans notre département. A titre d’exemple, les Projets d’Education de Territoire défendu par Vincent Peillon n’ont trouvé que 11 communes volontaires en 2013.
François GOULARD, Président de la Fédération, estime également que « l’UMP a du pain sur la planche » compte tenu de l’aggravation de la situation de notre pays. Ce dernier a la capacité de faire partie des meilleurs, mais il régresse inexorablement. C’est pourquoi l’UMP doit se mobiliser pour gagner dès les élections municipales. Des listes devront être constituées dans toutes les communes afin d’avoir le plus grand nombre de représentants de notre famille politique dans toutes les intercommunalités.
Pour parvenir à enrayer cette spirale d’interventionnisme, de démagogie et de dépense publique, nous devons proposer aux français un nouvel esprit de responsabilité et une utilisation plus efficace de l’argent public. Actuellement il existe trop de niveaux de décision (simplification du mille-feuille administratif) et nous observons trop de dépenses qui ne sont plus contrôlées. A titre d’illustration, en Morbihan, le budget consacré au RSA a progressé de 15% !
Inversement dans un contexte morose pour l’agroalimentaire, il est anormal de voir la Région ne pas réagir face à la crise.
De même il est symptomatique de voir la France désormais à la traîne de l’Allemagne. Le ressort économique de notre pays est brisé par les hausses d’impôts.
Pour les échéances à venir, le combat sera difficile, mais il doit être mené. La situation l’exige. Les françaises et les français qui souhaitent que la France se redresse devront se rassembler autour de notre projet.