Muriel Jourda : « Nous avons besoin d’un candidat qui tienne bon »
À moins de 20 jours du congrès, Muriel Jourda s’est exprimée sur cette désignation du candidat de la Droite pour les prochaines élections présidentielles lors du comité départemental.
Rappelant le rôle des partis qui est inscrit dans la Constitution, la Présidente des Républicains morbihannais ajoute même que nous sommes face à un choix civilisationnel. Face à un tel enjeu, la Sénatrice du Morbihan regrette que ce choix ne puisse pas être fait dans le cadre d’une primaire ouverte.
Néanmoins, suite à la venue en Morbihan de candidats qui ont présenté leurs propositions pour la France et après la tenue du premier débat télévisé, force est de constater que nous avons 5 candidats qui forment une véritable équipe de France prête à gouverner pour relever notre pays.
La parlementaire morbihannaise a vivement pourfendu le nomadisme de la pensée de l’actuel Président de la République qui sur de nombreux sujets fait tout et son contraire. Prenant de l’exemple des choix faits sur l’énergie, Macron ferme Fessenheim tout en se disant en faveur du nucléaire… De telles contradictions menacent la souveraineté de notre pays.
Sur le plan économique, Muriel Jourda souhaite un candidat en opposition sur la politique conduite par le Gouvernement. La Droite ne peut résolument pas se satisfaire d’une relance de notre économie faite par des préfets dont ce n’est ni le métier ni leur domaine de compétence. Il en résulte une vision administrée de notre économie qui génère une dette sans précédent. Un Président de Droite aurait saisi l’occasion pour libérer notre pays de nombreuses contraintes qui freinent le dynamisme de l’activité économique.
Enfin, la conseillère départementale du Morbihan en appelle à une vigilance sur la future politique d’immigration en dénonçant une systématisation de régularisation des personnes qui sont sur le territoire depuis plus de 5 ans. Cette politique conduit à une situation dans laquelle les migrants ne s’assimilent plus, voire même pour un certain nombre d’entre eux, se mettent à détester la France. Le futur Président de la République devra donc s’atteler à mettre en place une régulation de l’immigration.